lundi 25 août 2008

Sauce miso

1 yaourt
1 cuillère à café de miso
1 cuillère à soupe de vinaigre de riz

Mélanger tous ces ingrédients dans un petit bol, dans lequel on pourra tremper des crudités découpées en lamelles (plus pratique). Sur la photo, il s'agit de radis rouge et blanc (il arrache celui-là !). La prochaine fois, nous serons plus sages et on essaiera avec une carotte, un concombre, une courgette... etc. Et oui ! La courgette crue, c'est excellent !
Si vous avez l'habitude de rajouter du sel partout, goûtez avant car le miso est naturellement salé !

Fondant au chocolat

200 g de chocolat pâtissier
100 g de beurre doux
75 g de sucre complet
5 oeufs
4 cuillères à soupe rases de farine T.65

Faire fondre le chocolat et le beurre dans une casserole à feu très doux.
Ensuite, verser l'appareil dans un saladier et y ajouter les jaunes d'oeufs. Bien mélanger.
Ajouter le sucre, la farine et mélanger de nouveau.
Puis, incorporer délicatement les blancs d'oeufs montés en neige bien ferme.
Graisser et fariner un moule à manqué avant d'y verser la pâte.
Enfin, cuire à four moyen (180° environ) pendant 20 minutes.

vendredi 22 août 2008

Quand l'esprit s'évapore à la lumière de la sacro-sainte télévision.


"Le public demande ce qu'on le conditionne à demander."

Extrait de l'excellent article "La machine à abrutir" de Pierre Jourde dans Le Monde Diplomatique d'août 2008, qui traite de la qualité des médias audiovisuels, du "divertissement" et de "l'information" qui en émanent.
Un article hilarant et grave de par son réalisme. Les exemples de l'auteur sont loin d'être caricaturaux ; il énonce simplement ce qu'on peut voir à la télévision, entendre à la radio. Pas de mystère : le public est vraiment considéré comme imbécile. Le plus subtile étant de lui inculquer que c'est son désir le plus profond. Et oui, nous voulons du vide, de l'insipide, de l'apparence, du voyeurisme, de l'agressivité, du narcissisme, de la vulgarité et stupidité à hautes doses. Et cela pour nous pousser à nous conforter dans une image infantilisée et dégradée de nous-mêmes ?
Mais l'auteur prévient : "Il y a beaucoup de combats à mener. Mais, si l'industrie médiatique gagne sa guerre contre l'esprit, tous seront perdus." En effet, comment mener à bien engagements et projets pour une société meilleure si nous ne sommes plus capables de penser librement ?